Le marché de la pizza en quelques chiffres
57 % des repas sont pris hors domicile au déjeuner, du lundi au vendredi : une aubaine pour le secteur de la restauration !
Le secteur de la restauration
Il faut distinguer plusieurs niveaux :
La restauration hors foyer, qui représente tous les prestataires qui permettent de prendre un repas hors de chez soi (ou à domicile avec des plats livrés fabriqués en dehors de son domicile) : restaurants, hôtels, cafés, cantines d’entreprise et de collectivité, lieux de restauration à service rapide ou de grignotage, restauration livrée …
La restauration commerciale, elle-même partagée entre les restaurants traditionnels, les restaurants à service rapide et les cafétérias :
- la restauration de type traditionnel (code APE 56.10A) ;
- les cafétérias et autres libres services (code APE 56.10B) ;
- la restauration de type rapide (code APE 56.10C).
Source : AFE dossier projecteur, restauration traditionnelle
Les chiffres clés
Les pizzerias appartiennent au secteur de la restauration rapide
Après une courte phase de recul entre 2015 et 2017, le marché de la pizza a repris des couleurs en 2019. Depuis 2019 en effet, les Français sont officiellement les plus gros mangeurs de pizzas au monde, à égalité avec les Etats-Uniens.
Points de vente de pizza en France
La pizza, une tradition française
Il faut distinguer plusieurs niveaux :
La restauration hors foyer, qui représente tous les prestataires qui permettent de prendre un repas hors de chez soi (ou à domicile avec des plats livrés fabriqués en dehors de son domicile) : restaurants, hôtels, cafés, cantines d’entreprise et de collectivité, lieux de restauration à service rapide ou de grignotage, restauration livrée …
Entre 2015 et 2017, le marché de la pizza a enregistré une baisse généralisée de son activité. Cependant, dès 2018, le secteur se redresse avec une croissance de 7,4% de ses ventes. Ainsi, cette même année, selon le cabinet Gira Conseil, plus d’un milliard de pizzas ont été vendues en France, soit 10 kilos de pizza par Français, pour un chiffre d’affaires global de 4,3 milliards d’euros.
Estimé en moyenne à 4,58 milliards d’euros par an, le marché de la pizza continue de croître depuis la reprise de 2018.
Source : toute-la-franchise.com
Evolutions du marché
Un marché en pleine
« Premiumisation »
L’un des éléments qui a permis le rebond du secteur de la pizzéria en 2018 est la premiumisation progressive d’une partie de l’offre. En effet, outre la grande distribution (qui représente 25% des ventes), les pizzérias spécialisées, qui captent près de 50% des ventes, se classent en 3 segments :
Un marché qui a plutôt bien résisté à la crise
Ainsi, alors que la restauration hors domicile dans son ensemble a affiché en 2020 des pertes de 35% en visites et de 37% en dépenses, en moyenne, selon une étude réalisée par NPD, la restauration à table a quant à elle été frappée de plein fouet avec un recul de près de 45%, tant en visites qu’en valeur.
A contrario, dans la restauration rapide (qui inclut, selon les critères du panel, les pizzérias), les pertes se limitent en moyenne à 25%. Toujours selon cette étude, les pizzérias ont globalement maintenu leur activité. Et ce, en particulier grâce à la livraison ou à la vente à emporter, qui représente déjà en moyenne 80% à 90% des ventes de ces établissements.
A ce jeu-là, les pizzerias franchisées sont les grandes gagnantes. De fait, la quasi-totalité des enseignes du secteur ont continué à ouvrir des restaurants pendant la crise, et même pendant le deuxième confinement de l’automne, tout en atteignant leurs objectifs de chiffre d’affaires !
Tendances & Perspectives
Tendances et perspectives du marché
Une tendance qui s’adapte aux attentes des consommateurs
Ainsi, alors que la pizza a, pendant des décennies, attiré fortement les entrepreneurs par son très faible coût et, donc, sa capacité à dégager de très fortes marges, il convient aujourd’hui de choisir avec soin son positionnement en fonction de sa zone de chalandise.
Ainsi, alors que la pizza a, pendant des décennies, attiré fortement les entrepreneurs par son très faible coût et, donc, sa capacité à dégager de très fortes marges, il convient aujourd’hui de choisir avec soin son positionnement en fonction de sa zone de chalandise.